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Sur le Pays-Haut, les lignes hautes tension ont engendrées des contestations tant de la part des communes que des défenseurs de l'environnment. Ainsi, l'extension de la ligne Moulaine - Aubange en 400 kV suvolant Haucourt, Herserange, Longlaville et Mont-Saint-Martin et reconnue d'utilisté publique par les ministrères de tutelle (voir article du Républicain lorrain daté du 29/01/1992) devait permettre à EDF :

  • d'exporter une partie de la production électrique provenant de la centrale de Cattenom,
  • de dégager d'importantes ressources financières
  • de constituer une "véritable bourse d'échange d'énergie".

Ce projet, dont l'enquête publique, qui s'est tenue du 18 décembre 1989 au 17 janvier 1990, avait reçu de la part du Commissaire enquêteur un avis négatif estimant que le "tracé n'avait pas suffisamment pris en compte le facteur humain". En 1995, les opposants se pourvoyaient au tribunal administratif de Nancy sans succès.

Une autre ligne de 15 kilomètres, construite en 1971, reliait déjà le poste électrique de Moulaine à celui d'Aubange en survolant Chénières, Cutry, Lexy, Cosnes et Mont-Saint-Martin. Dès la création, les pylônes ont été équipés pour recevoir deux circuits électriques (ou temes) à 225 volts. Cette ligne comportait déjà, sur une partie de son tracé, un second circuit à 63 000 volts, qui alimentait une grande partie du bassin de Longwy a travers le poste de Mont-Saint-Martin.

Le projet en cours de réalisation prévoit un renforcement par l'installation sur la ligne électrique existante déjà équipée pour recevoir deux circuits (ou temes), d'un second circuit de nouveaux câbles conducteurs à 225 000 volts sur la totalité de la longueur de la ligne, augmentant ainsi la capacité d'interconnexion entre la France et la Belgique en évitant la construction d'une nouvelle ligne électrique.

 

Quelques détails de l'enquête publique datée du 3 juillet 2009 :

  • Le long de la RN 18 dans la zone commerciale "Les Maragolles" sur la commune de Cosnes et Romain, une superette est surplombée par le teme droit de la ligne, prévu à la construction de la ligne en 225 kV qui est actuellement en 63 kV, dont le projet prévoit le rétablissement par le passage en 225 kV.

 

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