LA ZAC DES QUEMENES, LEXY
Petits mensonges entre amis... : infractions, piézomètres manquants, concasseur / cribleur 2013, etc...
Bien que les recours aient été rejetés par le Tribunal administratif (notamment le permis de construire), l'association APEQUA a saisi M. le procureur de la République et déposé une plainte simple contre l'industriel pour non respect de l'arrêté préfectoral de juin 2011 ainsi que de l'article 514-4-3 du Code de l'Environnement.
En janvier 2013, nous avons rencontré M. le Maire de Lexy qui nous avait proposé d'arranger pour APEQUA (et toute autre personne de notre choix) une visite de l'installation en compagnie de M. Larose, Directeur de Briey pour des explications scientifique et technique. Nous avons appris que le conseil municipal de Lexy avait eu droit à la visite compléte mais aucune nouvelle de notre côté. Malheureusement, le moment venu, la proposition n'était plus d'actualité alors nous nous interrogeons : M. Larose ou M. Allieri craindraient-ils des questions auxquelles ils ne pourraient répondre ? D'ailleurs, M. le Maire ne nous a toujours pas fourni les documents promis lors de cette entrevue : que devons-nous en conclure ?
Piézomètres
Nous avons été entendus par les autorités compétentes pour le problème des piézomètres (voir photos ci-dessous), la note technique concernant l'implantation des piézomètres est disponible mais manquent encore les plans de surveillance. Cependant, comme nous ne sommes pas certains que les 4 piézomètres aient bien été installés sur le terrain, le BRGM va être recontacté.
©APEQUA
Une plateforme de recyclage
En date du 20 février 2013, la préfecture de Meurthe et Moselle a accepté la mise en service d'une plateforme de recyclage incluant un concasseur/cribleur.
Eh oui, vous avez bien lu: le concasseur cité fait partie d'un dossier de déclaration au titre des ICPE daté de novembre 2012 et son installation a été acceptée par la Préfecture de Meurthe et Moselle sous simple déclaration ! Tout ceci vient contredire le mémoire de réponse rendu par EUROVIA lors de l'enquête publique de 2011. Pour en savoir plus
Pour avoir une idée de la phase 2 de l'aménagement du site, voici le plan fourni par EUROVIA
En gros, que va-t-il se passer ?
- EUROVIA aménage un centre de recyclage destiné à valoriser des déchets du BTP. Cela implique l'utilisation d'un groupe de concassage / criblage mobile monté sur chenille ainsi qu'un chargeur pour l'alimentation de l'installation et un bungalow de chantier,
- La masse de matière à recycler estimée à 9 000 metres cubes est issue de la déconstruction et de la démolition de chaussées, trottoirs, parkings et plateformes industrielles ou commerciales, les fraisâts d'enrobés issus des opérations de rabotage de chaussées ainsi que des résidus de plastiques ou de ferrailles pouvant subsister dans les matériaux réceptionnés sur les site,
- Cela impliquera dont pour les riverains la multiplication des particules fines, volatiles, olfactives, poussières, trafic routier induit venant s'ajouter à l'usuel, etc.
A quoi le concasseur / cribleur va-t-il ressembler ?
Le dossier n'est pas précis mais selon la description, il ressemblera à ceci :
Source : best-in-agency.com
EUROVIA a déposé un permis de construire pour un ensemble comprenant : un immeuble de bureaux, 6 garages, hangar a sable, aménagement du parking, l'aire de stockage. Le 17 juillet 2014, la municipalité a délivré un permis de construire pour un "Hangar à sable" d'une superficie de 271,36 m².
©APEQUA
Depuis quelques mois, des amas de matières stagnent sur le site et non pas dans la partie dénommée "Stock de matériaux". Leur hauteur dépasse largement celle des merlons, à même le sol sans protection d'une dalle. Mais là encore, ni la Préfecture ni la DREAL n'ont semblé réagir...
©APEQUA
Par ailleurs, sur le fameux terrain destiné à l'immeuble de bureaux, des fraisats sont déposés à même le sol ce qui est illégal et une source de pollution. Mais qui s'en soucie ?
©APEQUA
Mais où sont les 6 garages, l'immeuble de bureaux et le reste ?
Aurait-on prévu une capacité de production trop importante pour les municipalités du secteur dont les budgets sont à la baisse ?
En un mot, l'installation est-elle rentable avec la cirse économique que nous vivons ?
Depuis quelques mois, la rumeur laissait présager un chômage technique pour les employés du site mais tout semble résolu grace au contrat obtenu pour la modification du rond point des "Maragolles" en vue de préparer l'arrivée du centre commercial Leclerc sur une RD618 déja surchargée...
Si vous souhaitez obtenir plus d'informations, This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.