Pour être toujours à la pointe dans la recherche et le développement, les industriels engagent des recherches dans ces domaines.
La revue Bitume Info dans son numéro du 12 mai 2006 évoque les substitutions possibles :
- Substituer les fluxants à base de dérivés de houille par des produits a priori peu toxiques tels des dérivés de l’huile de colza ( ex : OLEOFLUX®).
- Produits de substitution pour les nettoyages : dérivés de colza ; terpènes d’orange dont la bonne tolérance individuelle reste à confirmer .
- La branche professionnelle étudie de nouveaux produits tel un liant transparent d’origine végétale, dont le coût actuel n’en permet qu’une utilisation restreinte (zones piétonnes) : à titre indicatif VEGECOL® (COLAS). D'autres possibilités sont étudiées lors des séminaires organisés par les industriels,
- Un produit de substitution des « anti-K », aqueux, à appliquer à froid sans aucune émission d’HAPest à l’essai (CRAM Pays de Loire 2005 ).
Un autre exemple concerne la composition d'un bitume élaboré par un cimentier italien : mélange de ciment et de dioxyde de titane, ajouté à du goudron. Cela permettrait d'absorber jusqu'à 80% des dioxydes d'azote rejetés par les véhicules. Pour en savoir plus.
Autres recherches effectuées sur les enrobés :
- Enrobés à émulsion : la fabrication d’enrobés à l’émulsion repose sur le mélange à froid des granulats avec une émulsion de bitume dans de l’eau. Cette émulsion est naturellement liquide à température ambiante : il n’est donc pas nécessaire de chauffer le mélange. Le traitement doit rester doux afin de veiller à ce que la rupture de l’émulsion en ses éléments constitutifs (le bitume et l’eau) n’intervienne pas avant l’application des enrobés sur la chaussée.
- Enrobés à froid : Un enrobe à froid est défini comme un mélange de granulat pour lequel est utilisé au moins une émulsion de bitume, modifiée ou non, dont la préparation finale s'effectue sans chauffage, ni séchage et qui peut être mis en oeuvre à température ambiante, c'est à dire à froid.
- Enrobés à basse température : La technologie en cours de développement est en effet basée sur un enrobé bitumineux de haute qualité qui peut être produit à une température relativement basse dans une centrale d’enrobage à chaud légèrement modifiée.